ROXANNE DUPUIS — EMMA DELANEY — DAN SMEBY
SAMUEL LANDRY + XAVIER GOULD — SÉAMUS GALLAGHER
MATHIEU BOUCHER-CÔTÉ — EMILY KENNEDY
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En réponse au climat d’incertitude et à la situation encore plus précaire des artistes à l’ère de la pandémie, la Galerie Sans Nom a établi le programme de mini-résidences Boîte Blanche afin d’offrir du temps, un espace, des ressources et de l’appui aux artistes.
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In response to the climate of uncertainty and the even more precarious situation of artists in the pandemic era, the Galerie Sans Nom established the White Box mini-residency program in order to offer time, space, resources and support for artists.
photo : @hugo_blefort
15 septembre au 22 septembre 2020
Roxanne Dupuis
Originaire du Nouveau-Brunswick, Roxanne termine ses études à L’École de danse contemporaine de Montréal. Elle danse à Taipei, Copenhague, Adélaïde et Montpellier. Elle fait partie du projet Carte Postale de Tim Casson, dans une coproduction Canada/Angleterre. On peut également la voir dans Respire par le nez avec la compagnie DansEncorps et Elles d’Andrea Peña. Roxanne a la chance de performer en Australie la pièce Allons-y de Jackie Taffanel. Elle travaille comme médiatrice culturelle pour le Festival Quartiers Danses, où elle enseigne à des jeunes incarcérés, des femmes en difficultés, des personnes à mobilité réduite et à plusieurs minorités visibles.
⟶ Au-delà de la création, je veux également travailler sur le développement de ma gestuelle chorégraphique. Cela à travers des exercices liant improvisation, états de corps, imagerie mentale, biomécanique et phrases chorégraphiques. La résidence me permet de profiter d'un superbe espace sans obligation ni censure. Je veux principalement capter mes recherches gestuelles tout au long de la semaine. Je veux travailler dans un espace différent que mes studios habituels, pour développer de nouvelles idées scénographiques, physiques et esthétiques.
Roxanne Dupuis en travail dans la Galerie Sans Nom pendant sa résidence Boîte Blanche.
« Soul care : un temps de me devoir une fierté authentique sans pressions professionnelles. Juste la caméra, les sons et échos de la musique, et moi - sans jugements. Une occasion de prendre le temps et de prioriser - sans objectif précis - trouver sa place en moi-même comme artiste.»
September 22 to October 6, 2020
Emma Delaney
Emma Delaney is a queer female artist from rural New Brunswick, whose work fits within a conceptual art framework. She has recently completed her Bachelors of Fine Arts from Mount Allison University, and works throughout the Bay of Fundy region. She has a multidisciplinary practice focusing on performance, installation and daily drawings. Her practice incorporates personal investigations surrounding physical and mental health, past traumas, queerness and gender identity. Her daily drawings translates her inner thoughts into developed characters which then inform her larger installations, murals and performance. Recently, she has been focusing on documenting her intimate thoughts, through videos, physical movements and audio. Through her work, she is interested in talking about the issues that can arise from poorly taught sexual education, the enforced gender binary, and a lack of representation of lgbtqia+ people in rural places.
⟶ During my White Box Residency, I would like to continue making carved driftwood puppets and use them towards a larger mixed-media installations. I will experiment with using rug hooking, large scale drawings and videos. Making an installation that continues my current artist practice, looking at personal investigations of my own identity, specifically my gender, queerness and everyday existence. I have a strong interest in the body and how my queer body exist within the rural landscapes.
Emma Delaney in front of the large painted quilt-like cloth she created while in residency.
”The space is blank and open. This is essential to my making.
This residency has opened my mind up to the possibility for my practice to grow and evolve into the larger narrative surrounding self and place.”
photo : Kieran Delaney
photo : Dan Smeby
October 6 to October 13, 2020
Dan Smeby
Smeby holds a Bachelor of Fine Arts from Concordia University, and has worked extensively with the creative arts therapy foundation Les Impatients, in Montreal. He has held international residencies in Kuwait City, Kuwait; Kampala, Uganda; and Detroit, Michigan. Most recently he has completed the Cross Cultural Creation Residency at the Saint John Arts Center and is thrilled to be one of the selected Boîte Blanche residents at Galerie Sans Nom in Moncton, NB during World Mental Health Day.
⟶ During the Boîte Blanche residency I will have the opportunity and privilege to investigate my own vibrant, turbulent, life-shattering and now re-centered experience living with mental dis/abilities. I will be exploring what the term “crazy” means to me through its mirage of contours and contexts via mark making and mixed media.
Dan Smeby on the last day of his White Box residency amid his recent explorations.
“When you say crazy; ask yourself what you really mean, and let’s discuss that.”
20 octobre au 3 novembre 2020
Samuel Landry et Xavier Gould
Samuel et Xavier travaillent ensemble depuis 2018. Ayant chacun.e un background en théâtre, les deux artistes queer ont débuté leur collaboration artistique dans le domaine cinématographique avec les courts-métrages CLAY (FICFA 2018) et POSY (FICFA 2018). En 2019, leurs personnages de drag Chiquita Mére (Xavier) et Mona Noose (Samuel), deviennent deux des quatres membres fondateurs.ices de la Haus of Ménage, qui est une maison de Drag Queen à Moncton, N.-B. En 2020, ce duo artistique s’est lancé dans un nouveau style de performance avec leur projet continu SHED. Samuel Landry règne actuellement en tant que «Acadian Queen», un titre qui lui a été donné au Drag Ball Acadien en 2019. Xavier Gould, quant à iel, a reçu le prix Viola Léger en 2019.
⟶ À travers la performance, on explore comment nos identités queer et trans peuvent exister en rapport avec la ruralité. En utilisant des symboles de la ruralité acadienne et de la culture queer, on régurgite des oeuvres hybrides théâtrales. Celles-ci révèlent la potentialité qui peut exister lorsqu’on cherche au-delà des contraintes d’une société hétéronormative et cisgenre.
Samuel Landry et Xavier Gould en pleine discussion lors de leur résidence Boîte Blanche.
«Deux satellites qui orbitent autour d’un même thème et qui cherchent à collider. Feeler beautiful comme un acte de rébellion. Making art through our queer bodies. Emerge in self-worth par la fantaisie et l’honnêteté.»
photo : Samuel Landry et Xavier Gould
photo : Katie Nakaska
November 3 to November 18, 2020
Séamus Gallagher
Séamus Gallagher is a non-binary photo and virtual reality artist currently based in Halifax, Nova Scotia. They recently graduated from NSCAD University with a double major in Photography and Expanded Media (BFA 2019). Their work has shown in festivals/exhibitions across Canada, as well as in Germany, England, Switzerland and Los Angeles. They are the recipient of the 2017 AGO | AIMIA Photography Scholarship, the 2018 NSCAD Student Awards, and the 2019 BMO 1st Art! Awards. They have received multiple grants from Canada Council for the Arts and Arts Nova Scotia.
⟶ My work often takes the shape of either a photograph, a video, or a virtual reality piece. Regardless of the medium I choose, there are consistent elements that run throughout my bodies of work. My practice focuses on aspects of performance, world-building, text, and colour. I am interested in using computer technologies and elements of digital culture to speak to queer identities and queer experiences. Through combining drag aesthetics with video game engines and 3D modeling software, my work speaks to the fantastical embodiment integral to both art forms.
Séamus Gallagher in their studio universe!
Écoutez le balado ARTériel :
First Art Date: Annie France Noël + Séamus Gallagher!
* La résidence de Séamus est présentée conjointement avec le VAM du FICFA!
* Séamus’ residency is also part of the Festival International du Cinéma Francophone en Acadie’s Volet Arts Médiatiques!
19 novembre au 26 novembre 2020
Mathieu Boucher Côté
Né à Québec, Mathieu Boucher Côté est architecte en plus de posséder une maîtrise en science de l’Université Laval. Il réside et travail présentement dans la Péninsule acadienne. Inspiré par le réalisme magique, il utilise l’architecture pour questionner la relation entre le bâti, l’humain et le paysage. C’est plus spécifiquement par le biais d’installations architecturales (Kiss and Fly - Moncton 2016, Hyperbolic Landscape - Vömb 2016) et de projets de recherche-création (Bird-Lab - Harlòsa 2014, FAAS - Sudbury 2018) qu’il cherche à rejoindre le public afin de l’amener à réfléchir à notre environnement et à l’habiter différemment. En 2019 il a effectué une longue résidence de recherche-création en Islande pour réfléchir à l’influence de l’esprit du lieu dans sa pratique. Il poursuit actuellement cette réflexion dans le cadre d’un projet sur l’oeuvre du premier architecte acadien, Nazaire Dugas. Aussi actif en recherche et en enseignement au niveau universitaire et collégial, il a contribué à plusieurs expositions et publications traitant d’architecture. Son travail est soutenu par les conseils des arts du Nouveau-Brunswick et du Canada.
⟶ L’objectif de ce travail créatif est d’actualiser le lègue de Nazaire Dugas et de tourner son patrimoine vers le futur. Les dessins et maquettes créés utiliseront à la fois des techniques traditionnelles telles que le dessin à la main et des techniques d’avant-garde telles que le design paramétrique et la fabrication CNC/impression 3D. Les nouvelles oeuvres créées pourront être des ajouts sur des bâtiments de Dugas, de nouveaux bâtiments inspirés de son langage ou encore des « objets » futuristes enracinés dans l’identité acadienne qu’il a contribué à définir. Finalement, ce projet de réflexion architecturale m’apparaît d’autant plus pertinent puisque, bien qu’articulé autour de Nazaire Dugas, il a le pouvoir de toucher à l’identité acadienne dans un sens large. Tel que le disait Herménégilde Chiasson, l’architecture est la plus ancienne forme d’art acadien dont nous possédons encore des oeuvres.
Mathieu Boucher Côté lors de sa dernière journée en Boîte Blanche.
photo : Annie France Noël
photo: Lorne Power
May 18 to June 1st, 2021 - RE:FLUX WHITE BOX
Emily Kennedy
Emily Kennedy is a cellist and composer based in Fredericton, New Brunswick. Often seen collaborating with electronic musicians, dancers, visual artists, and songwriting projects, her personal practice is an opportunity to synthesize her classical training with her interests in improvisation, minimalism, field recordings, and pop music. She mulls over translation, repetition, self-reflection, and time in her work, using loop and effect pedals to expand the possibilities of her instrument.
⟶ the air that sits in the space between us is an audio-visual installation that integrates field recordings, projections, and music. These field recordings and video footage were collected around Moncton; particularly in more urban and industrial spaces of the city. The field recordings are transformed and immersed among layers of effected cello and synthesizers. The installation invites the listener to pause, immersing them visually and sonically in the space.
Emily Kennedy getting set up for an audio-video recording of a performance that was featured during the 2021 Improvisation Festival!