23 septembre 2022 - 20h00
Salle Bernard-LeBlanc - Centre culturel Aberdeen
September 23, 2022 - 8PM
Design: Lucas Morneau
Video Art Screening | Fruit Loops II: Too Fruity Too Loopy
Moncton | September 23rd, 8pm
Sackville | September 30th, 8pm
Online Screening | September 29th, 8pm
Livestream link to come
FRUIT LOOPS is back and better than ever!
Galerie Sans Nom and Struts Gallery are excited to team up and announce the next iteration of our 2SLGBTQIA+ video art screening series: Too Fruity Too Loopy/Si Froufrou Si Farfelu. We are also excited to announce the artists for Fruit Loops II: B.G-Osborne, James Knott, Joe Nadeau, Madeleine Lychek, Miranda Bellamy, Racquel Rowe, Sabine LeBel, Shan Leigh Pomeroy, and Thierry Huard.
FRUIT LOOPS will be screening in both Moncton and Sackville. Unable to make it to the event in person? No worries – there will also be a livestream screening on September 29th.
Projection de vidéos d’art | Fruit Loops II: Si Froufrou, Si Farfelu
Moncton | 23 septembre 20h
Sackville | 30 septembre 20h
Projection en ligne | 29 septembre 20h
Lien à venir
FRUIT LOOPS est de retour et meilleur que jamais !
La Galerie Sans Nom et la Struts Gallery sont ravies de faire équipe et d'annoncer la prochaine itération de notre série de projections d'art vidéo 2ELGBTQIA+ : Too Fruity Too Loopy/Si Froufrou Si Farfelu. Nous sommes également ravis d'annoncer les artistes de Fruit Loops II : B.G-Osborne, James Knott, Joe Nadeau, Madeleine Lychek, Miranda Bellamy, Racquel Rowe, Sabine LeBel, Shan Leigh Pomeroy et Thierry Huard.
FRUIT LOOPS sera présenté à Moncton et à Sackville. Vous ne pouvez pas vous rendre à l'événement en personne? Ne vous inquiétez pas - il y aura également une projection en direct le 29 septembre!
Program/me:
1. Joe Nadeau – GendrBendr (2022). 2m54s
2. Shan Leigh Pomeroy – Shapeshifters in the Garbagetimes (2022). 1m47s
3. B.G-Osborne – Trans Body with Scars (2019). 6m54s
4. Racquel Rowe – Sundae (2018). 7m5s
5. Sabine LeBel – Breaking Up Is Hard To Do (2021). 6m
6. Madeleine Lychek – All The Bras I Own (2017). 2m
7. James Knott – UNDER CONSTRUCTION: Guided Instruction Manual – The Window (2018). 2m52s
8. Thierry Huard – Wrestling (2022). 6m47s
9. Miranda Bellamy – Drip, release, in complete memory (2019). 4m22s
••• Note de l’équipe GSN: Tous les textes suivants ont été traduits de l’anglais de façon assez rapide et rock n’ roll •••
Joe Nadeau / GendrBendr
Originally from Edmundston, Joe Nadeau graduated in 2022 from Université de Moncton’s Baccaulauréat en art dramatique (Bachelor of Dramatic Arts) program and continues to work in theatre, with the basement of their grandparents being their first stage. You may recognize them from their recent portrayal of Bougrelas in the Department of Theatre’s 2022 production of Ubu Roi, at Pays de la Sagouine, or their work as a comedian interpreting a young mother at the Grand Barachois cemetery last summer. Having recently finished their degree, they currently are working on writing and producing inclusive films and continue to queer Acadia and Acadian culture.
Instagram: @joenadowho
Originaire d'Edmundston, Joe Nadeau a obtenu en 2022 le Baccaulauréat en art dramatique de l'Université de Moncton et continue de travailler dans le domaine du théâtre, le sous-sol de ses grands-parents étant sa première scène. Vous lae reconnaissez peut-être dans sa récente interprétation de Bougrelas dans la production 2022 d'Ubu Roi du Département de théâtre, au Pays de la Sagouine, ou dans leur travail de comédien•ne interprétant une jeune mère au cimetière de Grand Barachois l'été dernier. Ayant récemment terminé leur diplôme, iel travaillent actuellement à l'écriture et à la production de films inclusifs et continuent à queerer l'Acadie et la culture acadienne.
GendrBendr is visited one morning by the biggest enemy known to trans people besides Karens – dysphoria. Dysphoria points at and mocks them through the mirror.
The first image that comes to mind when I try to explain the feelings of dysphoria to others is the feeling of not recognizing yourself reflected in the mirror. For several years, I was unable to imagine how I saw myself like in my mind until the day I learned the term ‘non-binary’. Since then, my face belonged to me.
In this video, GendrBendr receives a chest binder as a gift and discovers new joy in life (euphoria). They learn to love themselves, breaking out in dance. Gender identity is also about learning to love our trans body, like the art it is, no matter what stage of transition it is or not
GendrBendr est visité•e un matin par le plus grand ennemi des personnes trans (autre que les Karens) – la dysphorie. Dysphorie les pointe du doigt et se moque d’iel à travers le miroir.
La première image qui me vient à l’esprit lorsque j’essaie d’expliquer les sentiments de dysphorie aux autres est le sentiment de ne pas se reconnaître dans le miroir. Pendant plusieurs années, je n’ai pas pu imaginer comment je me voyais dans mon esprit jusqu’au jour où j’ai appris le terme « non binaire ». Depuis, mon visage m’appartient.
Dans cette vidéo, GendrBendr reçoit en cadeau un binder et découvre une nouvelle joie de vivre (euphorie). Iel apprend à s’aimer et s’éclate en danse. L’identité de genre, c’est aussi apprendre à aimer son corps trans, peu importe à quel stade de sa transition.
Shan Leigh Pomeroy / Shapeshifters in the Garbagetimes
Shan Leigh Pomeroy (she/they) is a multidisciplinary visual artist and designer currently based out of Newfoundland. She graduated from Concordia University in Montreal, Quebec with a BFA in Studio Art and Art History and is a new graduate from the CNA Graphic Design program.
Shan works in a variety of media, including painting, drawing, design, animation, music, collage, photography, and textiles. Their creative interests incorporate archival imagery and documentation, gender, anatomy, geography, kitsch, as well as the contrast between different media and stylistic tropes. Her artistic output often deals heavily with body politics and the human relationship to health and space, employing tongue-in-cheek methods and clever juxtaposition to communicate these themes effectively. Since 2007, Shan has won awards, project grants, and contributed written and visual projects to art exhibitions, markets, and publications in Newfoundland, Hong Kong, Italy, and Quebec under the profile SHANMADE. Their stop-motion shorts regularly circulate in festivals and special screenings. They continue to actively participate in the Newfoundland creative arts milieu. Shan currently lives and works in St. John’s, Newfoundland with her partner and two cats. (Blue & Goon)
Instagram: @s.h.a.n.made
Shan Leigh Pomeroy (elle/iel) est artiste visuelle multidisciplinaire et une designer actuellement basée à Terre-Neuve. Elle a obtenu un BAV en Studio Art et en histoire de l'art de l'Université Concordia à Montréal (Québec) et vient de terminer le programme de design graphique du CNA.
Shan travaille dans une variété de médias, notamment la peinture, le dessin, le design, l'animation, la musique, le collage, la photographie et le textile. Ses intérêts créatifs intègrent l'imagerie et la documentation d'archives, le genre, l'anatomie, la géographie, le kitsch, ainsi que le contraste entre différents médias et tropes stylistiques. Sa production artistique traite souvent de la politique du corps et de la relation de l'humain à la santé et à l'espace, en utilisant des méthodes ironique et une juxtaposition intelligente pour communiquer efficacement ces thèmes. Depuis 2007, sous le nom de SHANMADE, Shan a remporté des prix et des subventions pour des projets, et a contribué à des expositions d'art, des marchés et des publications à Terre-Neuve, à Hong Kong, en Italie et au Québec. Leurs courts métrages en stop-motion circulent régulièrement dans les festivals et les projections spéciales. Iel continue de participer activement au milieu des arts créatifs de Terre-Neuve. Shan vit et travaille actuellement à St. John's, Terre-Neuve, avec son partenaire et ses deux chats. (Blue & Goon)
My work deals heavily with identity and body politics. My concept involves a collaged stop-motion animation exploring themes of internal change, shifting gender identities, modes of connectivity, and constant flux that can occur in spite of lockdowns, setbacks, and enforced periods of isolation. I love the idea of using experimental animation to imply shapeshifting, in order to suggest internal and external transformation.
Mon travail traite de politique d’identité et du corps. Mon concept présente un collage stop-motion explorant les thèmes du changement interne, de l’évolution des identités de genre, des modes de connectivité et du flux constant malgré les lockdowns et les périodes d’isolement forcées. J’aime l’idée d’utiliser l’animation expérimentale pour suggérer le changement de forme, afin d’exprimer une transformation interne et externe.
B.G-Osborne / Trans Body with Scars
B.G-Osborne is a gender variant autistic settler of Scottish and British descent. They were born and raised on Michi Saagiig Nishnaabeg Territory, and are a current uninvited guest on the unceded ancestral homelands of the Beothuk, Mi'kmaq, and Innuit nations.
Osborne’s ongoing projects seek to address the complexities and revisionary potential of gender-variant embodiment/representation, and to unpack and share their experiences with mental illness, neurodivergence and familial bonds. They place great importance in showcasing their work in artist-run centres and non-commercial galleries across Turtle Island.
Instagram: @b.g.osborne
B.G-Osborne est o gender variant autiste de descendance coloniale, d'origine écossaise et britannique. Iel est né•e et a grandi sur le territoire Michi Saagiig Nishnaabeg, et est actuellement un•e invité•e non convié•e sur les terres ancestrales non cédées des nations Beothuk, Mi'kmaq et Innuit.
Les projets en cours d'Osborne cherchent à aborder les complexités et le potentiel de révision de l'incarnation/représentation des variantes de genre, et à déballer et partager leurs expériences avec la maladie mentale, la neurodivergence et les liens familiaux. Iel accorde une grande importance à la présentation de leur travail dans des centres d'artistes autogérés et des galeries non commerciales à travers Turtle Island.
« 1994. Tombé d’un petit pont dans mon jardin en cueillant des fleurs, tombé la tête première dans une bûche. A reçu 16 points de suture à l’intérieur de la lèvre et de la bouche. »
B.G-Osborne raconte, et une photo clignote, imprimant une image rémanente d’un enfant regardant la caméra dans votre oeil. Le travail d’Osborne, Trans Body with Scars, est un hommage à Birthday Suit - with scars and defects (1974) de Lisa Steele à travers une lentille trans butch. Dans cette vidéo, Osborne présente une sélection de cicatrices et leurs origines respectives, dans un ordre présumé chronologique. Après la présentation de chaque cicatrice, une image apparaît pendant une fraction de seconde. Osborne permet au public un bref accès aux photographies, tout en refusant de fournir le tout. Le travail d’Osborne permet une ambiguïté dans ses souvenirs et un point d’entrée pour les téléspectateurs queer et trans pour comprendre comment leur refus leur donne un sentiment d’agentivité sur leurs souvenirs et leur image. — Écrit par Morgan Sears-Williams
“1994. Fell off a small bridge in my backyard while gathering flowers, fell face first into a log. Received 16 stitches inside of lip and mouth.”
B.G-Osborne narrates, and a photograph flashes, imprinting a lingering image in your eye of a child looking at the camera. Osborne’s work, Trans Body with Scars, is an homage to Lisa Steele’s Birthday Suit - with scars and defects (1974) through a trans butch lens. In this video, Osborne unpacks a selection of their scars and respective origins, in presumed chronological order. After each scar is presented, an image appears for a fraction of a second. Osborne allows the audience brief access to the photographs, while refusing to provide full entry. Osborne’s work allows for ambiguity in their recollections, and an entry point for queer and trans viewers to understand how their refusal provides them a sense of agency over their memories and image. — Written by Morgan Sears-Williams
Racquel Rowe / Sundae
Racquel Rowe is an interdisciplinary artist from the island of Barbados currently residing in Canada. She’s exhibited widely across Ontario and holds an MFA from the University of Waterloo and a BA in History and Studio Art from the University of Guelph. Her practice is continuously influenced by many aspects of history, matrilineal family structures, diasporic communities, and her upbringing in Barbados. Her work takes the form of performance, video, site specific work, and installation.
Instagram: @kellrowe
Racquel Rowe est une artiste interdisciplinaire originaire de l'île de la Barbade qui réside actuellement au Canada. Elle a exposé un peu partout en Ontario et détient une maîtrise en beaux-arts de l'Université de Waterloo et un baccalauréat en histoire et en Studio Art de l'Université de Guelph. Sa pratique est continuellement influencée par de nombreux aspects de l'histoire, des structures familiales matrilinéaires, des communautés diasporiques et de son éducation à la Barbade. Son travail prend la forme de performances, de vidéos, d'œuvres in situ et d'installations.
Sundae est une performance vidéo dans laquelle j’apparais comme la base “chocolatée” d’un sundae de crème glacée. Je suis allongée nue sur le ventre tandis que Maddie Lychek commence à me couvrir de bananes, suivies de plusieurs boules de glace napolitaine et de sirop aux fraises, hold the sprinkles. Sundae met l’accent sur la façon dont nous parlons et traitons le corps de la femme noire et les aliments auxquels nous l’associons – chocolats, collations, friandises à consommer.
Sundae is a video performance in which I appear as the ‘chocolate’ base for an ice cream sundae. l lay naked on my stomach as another performer, Maddie Lychek begins to cover me with bananas, followed by various scoops of Neapolitan ice cream and strawberry syrup, hold the sprinkles. Sundae places an emphasis on how we talk about and treat the black female body and the foods with which we associate it – chocolates, snacks, treats to be consumed.
Sabine LeBel / Breaking Up Is Hard To Do
Sabine LeBel has been making short videos on queer themes since 1999, when she participated in the Inside Out Queer Youth Video Project. In 2013, Sabine was commissioned to make a film for Inside Out's 15th Annual Queer Video Mentorship Project. The resulting work, Dispatches from the Future, is another video by the duo which was awarded a Special Jury Citation for “its innovative approach to storytelling that leaves the viewer questioning notions of reality.” Her work has screened in queer and experimental film festivals including the Inside Out Festival (Toronto), Out on Screen (Vancouver), Gay and Lesbian Film Festival (Budapest) and more. In 2017, with Casey Burkholder, she started the Fredericton Feminist Film Collective, dedicated to making, screening and talking about works by and for queers, trans folks and women. Most recently, they created the Omicron Exhaustion Project, an a collaborative online art project.
Instagram: @wearemutantoy
Sabine LeBel réalise des vidéos courtes sur des thèmes queer depuis 1999, date à laquelle elle a participé au Inside Out Queer Youth Video Project. En 2013, Sabine a été chargée de réaliser un film pour le 15e projet annuel de mentorat vidéo queer d'Inside Out. L'œuvre qui en résulte, Dispatches from the Future, est une autre vidéo du duo qui a obtenu une mention spéciale du jury pour "son approche innovante de la narration qui laisse le spectateur s'interroger sur les notions de réalité." Son travail a été présenté dans des festivals de films queer et expérimentaux, notamment le Inside Out Festival (Toronto), Out on Screen (Vancouver) et le Gay and Lesbian Film Festival (Budapest). En 2017, avec Casey Burkholder, elle a lancé le Fredericton Feminist Film Collective, qui se consacre à la réalisation, à la projection et à la discussion d'œuvres réalisées par et pour les queers, les trans folks et les femmes. Plus récemment, elles ont créé le projet Omicron Exhaustion, un projet artistique collaboratif en ligne.
Breaking up a 20-year lesbian relationship sucks. Doing it during COVID 19 is worse. Living alone in the space you made as a couple during the red phase of the pandemic feels like a queer emergency. Following the maritime kitchen party tradition, let me mesmerize you with my sexy bad moves in this solo pandemic dance video.
Rompre une relation lesbienne de 20 ans, c’est nul. Le faire pendant la COVID 19 est pire. Vivre seule dans l’espace que vous avez créé en tant que couple pendant la phase rouge de la pandémie ressemble à une urgence queer. Suivant la tradition des fêtes de cuisine maritimes, laissez-moi vous hypnotiser avec mes mouvements sexy dans cette vidéo de danse pandémique en solo .
Madeleine Lychek / All The Bras I Own
Madeleine Lychek is a curator, arts worker and artist working primarily in media, video and performance art. She currently works at the Education Coordinator for Ed Video Media Arts Centre, located in Guelph, Ontario. Lychek has been a professional artist for five years and exhibited locally, across Ontario and internationally, in Bremen, Germany. She has spoken on panels, facilitated workshops, curated gallery shows and art fair booths, both in-person and online.
Instagram: @slut4mail
Madeleine Lychek est une commissaire, une travailleuse des arts et une artiste travaillant principalement dans le domaine des médias, de la vidéo et de la performance. Elle travaille actuellement à titre de coordonnatrice de l'éducation pour le Ed Video Media Arts Centre, situé à Guelph, en Ontario. Lychek est une artiste professionnelle depuis cinq ans et a exposé localement, à travers l'Ontario et internationalement, à Brême, en Allemagne. Elle a pris la parole lors de panels, animé des ateliers, organisé des expositions dans des galeries et des stands dans des foires d'art, en personne et en ligne.
Madeleine Lychek employs performance art to engage with conversations surrounding power and play, exploring how a body and its consumption can be used as a radical act of self-discovery. Using social media as a playground for digital performance she manipulates her body in order to highlight the limitations and restrictions of the platform, challenging implicit biases within algorithms and digital censorship. Her research-based practice allows for the exploration of her gender in a myriad of ways. Lychek is critically interested in themes of sex, gender performativity, cyberculture and queer futurities. All the Bras I Own highlights the absurdity of feminine garments and the ways in which women manipulate their bodies out of necessity and survival.
Madeleine Lychek utilise l’art de la performance pour engager des conversations autour du pouvoir et du jeu, explorant comment un corps et sa consommation peuvent être utilisés comme un acte radical de découverte de soi. Utilisant les médias sociaux comme terrain de jeu pour sa performance numérique, elle manipule son corps afin de mettre en évidence les limites et les restrictions de la plateforme, défiant les préjugés implicites dans les algorithmes et la censure numérique. Sa pratique basée sur la recherche permet d’explorer son genre de multiples façons. Lychek s’intéresse aux thèmes du sexe, de la performativité du genre, de la cyberculture et des futurités queer. All the Bras I Own met en lumière l’absurdité des vêtements féminins et la manière dont les femmes manipulent leur corps par nécessité et survie.
James Knott / UNDER CONSTRUCTION: Guided Instruction Manual – The Window
James Knott is an emerging, Toronto-based artist, having received a Bachelors of Fine Arts in Integrated Media from OCAD University. Their performance-based practice employs tactics of self-mythologizing, and auto- iconographic aestheticism, as a means to bridge personal narratives into communal ones.
Their work combines theatre, video, and audio to create immersive and emotionally resonant experiences exploring themes of paradoxical and queer identity, with an emphasis on movement/gesture, archetypes of desire, and the commodification of the femme body.
An alumnus of The Roundtable Residency, they’ve exhibited/performed at Xpace Cultural Centre, Trinity Square Video, the Toronto Feminist Art Conference, the 7a*11d International Festival of Performance Art, the Art Gallery of Hamilton, and the AGO’s First Thursdays. They’ve received project and grant funding from The Artist Project Contemporary Art Fair, The National Arts Centre, The Ontario Arts Council, and The Canada Arts Council.
Instagram: @jamesnotjames
James Knott est o artiste de l’émergence, basé•e à Toronto, qui a obtenu un BAV en médias intégrés de l'Université OCAD. Leur pratique, basée sur la performance, utilise des tactiques d'auto-mythologisation et d'esthétisme auto-iconographique comme moyen de relier les récits personnels aux récits collectifs.
Son travail combine le théâtre, la vidéo et l'audio pour créer des expériences immersives et émotionnellement résonnantes qui explorent les thèmes de l'identité paradoxale et queer, en mettant l'accent sur le mouvement et la gestuelle, les archétypes du désir et la marchandisation du corps féminin.
Anciennement de la Roundtable Residency, iel a exposé et joué au Xpace Cultural Centre, à Trinity Square Video, à la Toronto Feminist Art Conference, au 7a*11d International Festival of Performance Art, à la Art Gallery of Hamilton et aux First Thursdays de l'AGO. Iel a reçu des fonds pour des projets et des subventions de The Artist Project Contemporary Art Fair, du Centre national des Arts, du Conseil des arts de l'Ontario et du Conseil des arts du Canada.
As a means of survival, queer people adapt to and carve space for themselves where there is none; accepting unfortunate realities and transmuting negative experiences by building subverted realities. UNDER CONSTRUCTION explores the notion of these “constructed realities” by arranging and re-arranging blocks into new architectural formations, creating new sets, props, and environments from which to inhabit; before deconstructing and reconstructing anew. Within these constructions, posture and gesture are performed as a choreography of the mundane; learning through repetition how to “correctly” perform within the theatre of society. This choreography based in exaggerated mundane gesture serves as an absurdist exposé of the performativity of everyday life. Having first existed as a performance installation for the 2018 Artist Project Contemporary Art Fair, it has since been re-imagined in an online context for the 2020 Thessaloniki Queer Aarts Festival. Part publication, part performance video, this iteration synthesized the graphic design language of furniture assembly instruction manuals and guided exercise/meditation media.
Comme moyen de survie, les personnes queer s’adaptent et se taillent une place là où il n’y en a pas ; acceptent des réalités malheureuses et transmutent des expériences négatives en construisant des réalités subverties. UNDER CONSTRUCTION explore la notion de ces « réalités construites » en organisant et en réorganisant des blocs dans de nouvelles formations architecturales, en créant de nouveaux décors, accessoires et environnements à partir desquels habiter ; avant de déconstruire et reconstruire à nouveau. Au sein de ces constructions, la posture et le geste sont interprétés comme une chorégraphie du banal ; apprendre par la répétition comment jouer « correctement » dans le théâtre de la société. Cette chorégraphie basée sur des gestes banals exagérés sert d’exposé l’absurde performativité de la vie quotidienne. Ayant d’abord existé en tant qu’installation de performance pour la 2018 Artist Project Contemporary Art Fair, elle a depuis été réimaginée dans un contexte en ligne pour le Thessaloniki Queer Aarts Festival 2020. En partie publication, en partie vidéo de performance, cette itération a synthétisé le langage de conception graphique des manuels d’instructions d’assemblage de meubles et des supports d’exercices/méditation guidés.
Thierry Huard / Wrestling
Experimental artist Thierry is an interdisciplinary artist who bounces from medium to medium. From choreography to costume design, from pictorial art to textile art, Thierry creates a sprawling practice that weaves links between his various fields of interest. His artistic repertoire includes more than a dozen exhibitions including his most recent, Les liens (2022), exploring the limits of intimacy and relationships. His practice approaches creation in an anthropological way, questioning relationships between oneself, others, and one’s environment. His process investigates how remnants of ancient morals affect contemporary human behaviour.
Instagram: @thierryhuard
L'artiste expérimental Thierry est un artiste interdisciplinaire qui rebondit de médium en médium. De la chorégraphie à la conception de costumes, de l'art pictural à l'art textile, Thierry crée une pratique tentaculaire qui tisse des liens entre ses différents champs d'intérêt. Son répertoire artistique compte plus d'une douzaine d'expositions, dont sa plus récente, Les liens (2022), qui explore les limites de l'intimité et des relations. Sa pratique aborde la création de manière anthropologique, en questionnant les relations entre soi, les autres et son environnement. Son processus étudie la manière dont les vestiges de morales anciennes affectent le comportement humain contemporain.
Wrestling is a three-channel video projection created for my recent solo exhibition Les liens. This video projection, originally projected onto three separate screens simultaneously, show three different close-up shots to two bodies in close contact. Wrestling explores relational links through the friction of bodies by de-hierarchizing its individual parts. Pink seals symbolizing relational harmony are painted onto these two bodies. Due to the wrestling-like embrace that occurs continuously throughout Wrestling, these symbols are gradually rubbed and fade, though the imprint of their intent remains.
Wrestling est une projection vidéo à trois canaux créée pour ma récente exposition solo Les liens. Cette projection vidéo, projetée à l’origine sur trois écrans distincts simultanément, montre trois plans rapprochés différents de deux corps en contact étroit. Wrestling explore les liens relationnels à travers la friction des corps en déhiérarchisant ses parties individuelles. Des sceaux roses symbolisant l’harmonie relationnelle sont peints sur ces deux corps. En raison de l’étreinte semblable à la lutte qui se produit continuellement tout au long de la lutte, ces symboles sont progressivement frottés et s’estompent, bien que l’empreinte de leur intention demeure.
Miranda Bellamy / Drip, release, in complete memory
Miranda Bellamy is an artist whose work often investigates specific environments and the technologies that surround us. Her current practice also examines ideas of queerness from a trans perspective. More recently, Miranda and artist Amanda Fauteux, have begun collaborative projects focused on site-specific engagements with the environment and plant communication. Miranda has practiced extensively since 2008 around NZ and internationally. Her interdisciplinary practice has led to many varied outcomes including with Circuit NZ, Blue Oyster Art Project Space, Dunedin Public Art Gallery, Gus Fisher Gallery, Enjoy Public Gallery, Invercargill Museum and Gallery, Te Tuhi Centre for the Arts, Struts Gallery & Faucet Media Centre (NB, Canada), Kallio Kunsthalle (Helsinki, Finland), and Supermarket (Stockholm, Sweden). She has attended residencies in Invercargill, Wairarapa, Nevada (U.S) and New Brunswick (Canada).
Instagram: @_miranda_was_here_
Miranda Bellamy est une artiste dont le travail porte souvent sur des environnements spécifiques et les technologies qui nous entourent. Dans sa pratique actuelle, elle examine également des idées queer d'un point de vue transgenre. Plus récemment, Miranda et l'artiste Amanda Fauteux ont entamé des projets de collaboration axés sur des engagements in situ avec l'environnement et la communication végétale. Miranda a beaucoup pratiqué depuis 2008 en Nouvelle-Zélande et à l'étranger. Sa pratique interdisciplinaire a donné lieu à des résultats très variés, notamment avec Circuit NZ, Blue Oyster Art Project Space, Dunedin Public Art Gallery, Gus Fisher Gallery, Enjoy Public Gallery, Invercargill Museum and Gallery, Te Tuhi Centre for the Arts, Struts Gallery & Faucet Media Centre (NB, Canada), Kallio Kunsthalle (Helsinki, Finlande) et Supermarket (Stockholm, Suède). Elle a participé à des résidences à Invercargill, Wairarapa, au Nevada (États-Unis) et au Nouveau-Brunswick (Canada).
Drip, release, in complete memory focuses on an adorned feminine hand as it delicately moves around the rim of a wine glass, creating and manipulating a resonant sound. The glass swirls consistently, set atop a hidden turntable. The hypnotic, droning tone from the glass draws focus to the physical gestures. They’re stilted, unsure and tentative. This dance of the wrist and fingers is in reference to the clunky and sometimes difficult learning associated with transitioning. Female associated behaviours are internalised at a much younger age for cis women than they are for a trans women, this works speaks to the process of learning that I was within at the time of making.
Drip, release, in complete memory se concentre sur une main féminine ornée qui se déplace délicatement autour du bord d’un verre à vin, créant et manipulant un son résonnant. Le verre tourbillonne constamment, posé sur un plateau tournant caché. Le ton hypnotique et bourdonnant du verre attire l’attention sur les gestes physiques. Ils sont guindés, incertains et hésitants. Cette danse du poignet et des doigts fait référence à l’apprentissage maladroit et parfois difficile associé à la transition. Les comportements associés aux femmes sont intériorisés à un âge beaucoup plus jeune pour les femmes cis que pour les femmes trans, ce travail témoigne du processus d’apprentissage dans lequel j’étais au moment de la création.